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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 19:28

Ma regrettée Grande Tante l’aurait affirmé encore cette année : normal qu’il fasse moche, c’est la semaine sainte. Bof, je n’accorde pas grand crédit à ces considérations météorolo-catholiques, mais je constate qu’effectivement, il fait un temps tout pourri, à ne pas mettre un p’tit Jésus à moitié à poil dehors. Les équidés avaient d’ailleurs fait leur rentrée au box plus tôt que prévu, et Ulsan était un peu trempée. J’ai pris tout mon temps pour la panser, je redoutais d’aller affronter les éléments, et le vent plus précisément. Comme je le pensais, ma petite mule n’était pas rassurée par le sapin animé. Deux gamines sont venues voir ce que nous faisions, mais en se plaçant au dessus du mur qui domine la petite carrière : un motif supplémentaire d’effroi. J’ai fait quelques tours au tracé hasardeux aux deux mains, souvent, nous finissions dans la barrière, puis j’ai fini par quelques jeux faciles. Dire que je projette de faire un tour de mule en dehors du cadre connu, autour de la ferme : suis-je folle et inconsciente de vouloir emmener en balade une Ulsan que je ne maîtrise pas toujours quand les conditions sont différentes ?

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 20:46

Je suis arrivée en même temps que Messaline aux écuries tout à l’heure. Nous nous sommes longtemps demandées si Manue viendrait : sa petite famille est grippée A. Mais ma belle sœur a fini par arriver, pimpante et fringante. Les filles se sont occupées de leurs chevaux tandis que je bichonnais ma mule. Elle a sacrément fait l’andouille pour lui mettre le filet. Au moment où Séverine arrivait à mon secours, je vainquais la bête.

Nous serions nombreuses dans le manège ce soir : Ranzo et Manue, Petite Rivière et Messaline, Quick et Séverine, Ulsan et moi. J’ai emmené la mule faire un tour de piste en longe à chaque main histoire de se détendre un peu. Les chevaux sont arrivés et nous ont laissé la moitié du manège : cool ! La mule a été très effrayée quand les grandes bêtes à petites zoreilles se sont mises à trotter. Les filles, qui sont de petites rigolotes, faisaient rien qu’à nous embêter en passant un peu trop près de nous. Ulsan en a bien profité à faire semblant d’avoir peur. Heureusement que Séverine m’a mise sur la voie : les coups de cul d’Ulsan prouvaient qu’elle s’amusait plutôt qu’autre chose. Elle m’a dit aussi de ne pas m’arrêter quand elle faisait l’idiote, mais de continuer à bosser. Nous avons eu quelques poussées d’adrénaline quand Quick (qui devrait plutôt s’appeler Speed) a cherché Séverine. Malheureusement pour lui, il l’a trouvée ! L’animal soufflait comme un bœuf mais exécutait les figures imposées avec brio.

Bref, la mule a fini par se calmer, et près d’une heure plus tard, elle continuait à marcher gentiment quand Petite Rivière passait sous son nez.

Séverine est allée ranger Quick, puis ce fut le tour de Manue et Messaline : après avoir gigotté parce qu’il y avait des chevaux avec elle, Ulsan s’est mise à gigoter parce qu’il n’y en avait plus…

Je redoutais un peu ce qui allait suivre. En arrivant, Séverine m’avait demandé si j’avais un peu de temps aujourd’hui : on allait essayer le montoir. Elle m’a rassurée sur le jeune dos de la mule, nous n’allions pas appuyer longtemps sur un seul côté, ce qui est néfaste pour le rachis. Il a fallu d’abord obtenir l’immobilité, chose pas facile quand deux humaines décident d’harceler un pauvre équidé sans défense. Quand l’animal en question s’est arrêté, Séverine m’a demandée d’ajuster les rênes, de poser les mains sur le pommeau de la selle, elle m’a ensuite tenu la jambe pour faire la courte échelle afin que je sautille sur place, de plus en plus haut. Au début Ulsan bougeait, quand elle s’est immobilisée, je me suis arrêtée. Dans l’exercice suivant, je devais poser le ventre sur la selle quelques secondes. Comme tout se passait bien, toujours guidée par ma monitrice, j’ai mis la main droite sur le troussequin, je me suis élancée et je me suis mise en sac à patate. Ma belle était sage, je l’ai caressée et suis redescendue. On a recommencé puis fait la même chose de l’autre côté. Quel ravissement d’avoir été perchée (de façon peu élégante, mais bon…) sur le dos d’Ulsan ! Merci Séverine ! La mule en avait un peu marre à la fin, elle avait hâte de rejoindre le box pour se goinfrer. J’ai eu encore beaucoup de mal avec le filet. Je lui ai fait de gros câlin et l’ai rangée.

Séverine m’aidera encore une fois et après je devrais me débrouiller seule. Nous ne sommes pas là de galoper dans la campagne, elle est encore bien jeune pour ces escapades, mais nous avons fait un bond énorme ce soir !

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 20:22

Ce matin, je suis passée à la fermette vérifier que tout allait bien. Et tout allait bien. Après avoir un peu discuté avec la voisine, Mme R. (plutôt contente de nous revoir), j’ai mis le licol à une Ulsan qui essaie de se barrer quand elle voit l’engin, et je lui ai fait faire très vite le jeu du porc épic (pas terrible du tout). A 8h55, je devais déguerpir : LN allait arriver et nous allions être en retard pour le stage de cheval avec quelques représentantes des Caval’dej’ (Manue et son tout nouveau Ranzo le beau pie, Maryse qui fêtait aujourd’hui son anniversaire et LN bien sûr).

De retour de cette belle journée, avec LN, nous sommes passées voir si tout allait toujours bien. Pink nous attendait sagement. Ulsan avait dû défoncer la clôture électrique (le courant passait pourtant bien, je l’ai senti) et paissait tranquillement avec Arthur. Zou ! Tout le monde à sa place !

Ce soir, en rentrant au bercail, je me suis mise en quête des papiers d’identification de la mule. J’aurais juré l’avoir mis dans le tiroir du grand meuble de la salle à manger. Je l’ai retourné dans tous les sens, ses trois compères ont subi le même sort, mais pas de papiers (en revanche, j’ai retrouvé le double de mes clés de voiture et le carnet de santé à peine utilisé de mon chat). Dans mon porte dossier, j’ai mis facilement la main sur le papier rose obtenu le jour de la vente en attendant les papiers officiels. Je commençais à baliser, il me faudrait sûrement ces papiers pour le club, et puis pour enfin remplir les cases réservées à la vaccination. Et soudain, je me suis souvenue que quotidiennement, je travaillais sur un beau bureau ancien pourvu de nombreux tiroirs… les fameux papiers m’y attendaient. Bon, demain, promis, je me calme.
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 18:29

Après la corvée de course hebdomadaire, je me suis rendue à la pâture. Les longues zoreilles avaient bien rongé l’herbe du bout mais ne s’étaient pas encore attaqués aux ronces. La mule s’est laissée licolée un peu plus facilement que les deux derniers jours (la crapule, maintenant, essaie de se défiler) et nous avons fait quelques exercices, avec révision de l’arrêt d’urgence version simplifiée (on tourne l’encolure et on chasse les hanches). On ne sait jamais, ça pourrait servir bientôt. J’ai vite fini de remballer le fil électrique et tout aussi rapidement, je l’ai réinstallé dans le petit terrain de la fermette. Pile poile à l’heure pour l’arrivée de Pierre et Isabelle (qui seront en retard…).

Avec Pascal, nous embarquons tous direction la pâture. Les bêtes sont au fond et se régalent. Je licole la mule sans problème, Pierre s’occupe d’Arthur, Pascal se débrouille (assez mal) avec Pink. Nous marchons calmement vers la barrière, Pink traîne un peu. Je demande à passer la première, pour qu’Ulsan ne défonce pas tout pour rejoindre les ânes. Elle hésite un peu puis franchit la barrière. Petit tour sur nous-mêmes pour attendre les autres. Je ne suis pas très à l’aise, ni très en forme (encore un peu barbouillée par la gastro), mais la mule assure pas mal. Et c’est parti ! Môman se met devant pour prévenir des dangers, elle nous indique au carrefour que la voie est libre (ouf, avec tous les camions de betteraves qui circulent en ce moment, ce n’était pas gagné). Mais la mule plante. Normal : il y a la bande blanche du stop. Et ça fait peur, très peur. Je la rassure et nous passons à côté de la trace fantomatique. Parvenus de l’autre côté de la départementale, nous aurons droit à tout : une camionnette en sens inverse et une voiture arrivant par derrière, de monstrueux caniveaux pleins d’eau, un chien féroce se jetant sur sa barrière et aboyant furieusement… la mule tire un peu, mais je reste devant son épaule, la badine devant le bout de son nez, et nous continuons à marcher d’un pas normal. Les épreuves passées, nous arrivons dans la cour de la petite ferme. Nous passons une étroite porte pour accéder à une petite pelouse. Les longues zoreilles n’en peuvent plus devant la fraîche verdure, la muletière n’en peut plus de son stress inutile. Petit tour sur nous-mêmes pour calmer le jeu, et je détache la longe. Nous poussons tout le monde vers le terrain herbu. Mais il faut ramasser vite vite les superbes fruits du vénérable pommier. Pendant que Mme B., môman et Pascal s’attèlent à la tâche, j’essaie vainement d’enlever le licol d’Ulsan. Elle est trop excitée par la bouffe pour se laisser approcher. La jument voisine et son poulain, rendus foufous par notre arrivée, n’arrangent pas les choses. Je laisse la corvée de côté et coupe à nouveau le terrain en deux pour éviter l’accès aux fruits défendus. Je finis par enlever le licol. Nous repartons heureux du devoir accompli. Mes compagnons de route félicitent la mule et nous emmenons quelques belles pommes.

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 18:43

J’étais attendue de pied ferme ce matin par la voisine : Arthur s’impatientait de ne pas me voir… Il a déboulé avec sa boîte de pansage, mais il n’a pas fait le travail demandé. Arthur l’âne bougeait beaucoup trop. Pendant ce temps, j’ai pu une fois de plus tester la concentration d’Ulsan, mise à rude épreuve avec le gamin qui courait en tous sens. Rien d’extraordinaire, déplacement des hanches et des épaules, reculade, cession de la tête.

Il a fallu ensuite que je surveille Arthur et Arthur : pour faire avancer l’âne, l’enfant avait emprunté ma badine, mais il s’était mis à portée des postérieurs. Même si le petit hongre n’est pas du genre à botter, j’ai expliqué que ce n’était pas une position très sécurisante. Après, le petit a enroulé la longe autour de son poignet. Punaise, j’avais pas envie de le rendre tout cassé à ses grands-parents. Nouvelle leçon de sécurité de base. Pendant qu’il s’amusait à traîner l’âne, j’ai commencé à enrouler le fil électrique : ça y est, nous sommes au bout ! Trois longues zoreilles auront donc passé six mois sur 4000 m2 environ. Et leur poil n’aura jamais été aussi beau. Ah, les vertus du régime.

Normalement, si tout va bien, demain, nous les déménageons dans le petit terrain de la fermette, et, si tout va bien toujours, la mule s’en va jeudi rejoindre les courtes zoreilles de la ferme équestre.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 17:50

Un petit air de gastro planait dans mon ventre ce matin. Mais je suis courageusement allée à la pâture. Le licol tout juste passé sur la tête d’Ulsan, le petit Arthur se ramenait. Comme hier, je lui ai filé de quoi panser les ânes. Pendant ce temps, j’ai fait les exercices habituels du porc épic avec la mule. Légère nouveauté : j’ai mis la longe sur son dos, et j’ai tenté de faire bouger les hanches sans tenir l’animal. Hum, elle les a chassé correctement puis a essayé de se barrer voir les ânes et le gamin. On a fini plus ou moins proprement et je lui ai présenté de nouveau le petit : Ulsan était moins fuyante et elle s’est laissée toucher.

J’ai encore reculé la clôture électrique : ça y est, on est à deux mètres du bout de la pâture. J’ai prévenu Mme B., la proprio, que nous allions bientôt débarquer dans sa fermette, où l’herbe a bien repoussé depuis le mois de mai.

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 17:18

Hier soir, petite séance pas trop mal. Ce matin, je n’ai pas pu échapper à la voisine qui rentrait au moment où j’arrivais. Le petit Arthur était avec elle : elle me l’a confié direct. Je lui ai filé l’étrille et le bouchon et lui ai demandé de s’occuper des ânes. Au moins, il ne traînait pas dans les parages pendant que je travaillais avec Ulsan. Cette dernière a levé un postérieur pour chasser la badine alors que je lui demandais de bouger ses hanches. Je l’ai grondée et elle n’a pas recommencé. Je me méfie toujours un peu quand on fait cet exercice : j’ai remarqué que sa queue fouaillait pas mal quand on la chatouillait au flan. Pour le reculé, c’est beaucoup mieux : elle le fait quand je pousse son chanfrein. Et le ground tied n’était pas mal non plus, même si ce n’est pas encore parfait.

Le gamin a fini de panser les ânes et il nous a rejoints. Il m’a dit qu’il allait peut-être repasser son galop : je lui ai fait réviser les parties du corps sur la mule. Je lui ai demandé de me montrer la salière, et quand il a levé la main vers la tête de mule, cette dernière a eu peur. J’ai expliqué au petit Arthur qu’il fallait faire des présentations dans les règles, mais au lieu de rester sagement sans bouger pour se faire sentir, il ne pouvait s’empêcher d’approcher. Ce n’était pas trop du goût d’Ulsan. Elle voulait se barrer, mais en tournant son encolure, je suis parvenue à l’arrêter. Une fois calmée, je l’ai libérée. Voilà un nouveau paramètre auquel je n’avais pas du tout songé. Je pensais que la mule licolée était un modèle de sagesse et de quasi perfection, mais apparemment, elle s’effraie facilement. Encore un truc à bosser. Pascal servira de cobaye pour apprendre à la mule à rester tranquille quand quelqu’un veut l’approcher.

Nous avons ensuite donné quelques petites pommes aux poneys du fond et aux longues oreilles. Nous avons laissé tout le monde dans le bout de la pâture, mais surprise, quand nous sommes arrivés à la barrière, la mule a déboulé derrière nous au galop. Peureuse, mais curieuse tout de même.

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 18:24

Hier, impossible de travailler dans la pâture, il pleuvait tristement et fortement. Je suis juste allée admirer les jolis petits petons des zânes, parés le matin même.
Cet après-midi, le temps était plus clément. Nous avons fait les exercices habituels avec la mule. La nouveauté, c’est que je demande plus de pas quand elle bouge les hanches et les épaules. Ce n’était pas trop mal. En revanche, au lieu de la faire reculer en appuyant sur le poitrail, je l’ai fait en appuyant sur le chanfrein : j’ai eu deux pas et plus rien. J’ai ensuite voulu tester le « ground tied », autrement dit, l’ « attaché au sol ». La longe attachée au licol est à terre et l’animal ne doit pas bouger. Tant que je ne restais pas loin d’elle, elle était tranquille. J’ai essayé des approche-retrait de plus en plus éloignés, mais bien sûr, quand je me suis retrouvée à un mètre d’elle, la vilaine en a profité pour rejoindre les ânes.

J’ai fini avec les antérieurs : depuis que j’ai sorti le cure-pied, c’est vraiment la cata : elle ne me les donne pas, je dois les soulever moi-même.

J’ai hâte d’envoyer Ulsan au club. Même si je devrais faire plus de route et que je ne pourrais pas m’y rendre tous les jours, je serai bien entourée et conseillée. Vivement les vacances !

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 19:29

J’ai mis sans problème le licol à Ulsan dès mon arrivée dans la pâture. Le temps de la panser et Papi-Carotte a déboulé avec ses fameux épis de maïs. Il avait l’air d’avoir compris qu’il fallait les donner en fin de séance car il a déposé la pitance dans le coffre ouvert de ma voiture. Et il m’a dit qu’il allait se réapprovisionner. Il est parti dans le champ voisin tandis que je me suis promenée avec la mule qui essayait de comprendre ce que fabriquait le petit vieux. J’ai de nouveau capté son attention et nous avons continué à bosser. Là-dessus, le vieux voisin est revenu, s’est dit : « Chouette, la mule est occupée, profitons-en pour gâter les ânes ». La muletière, elle, s’est dit « Mais qu’est-ce qu’il fout, il va encore me la déconcentrer ». J’ai tenu bon et j’ai calmé la mule en faisant des arrêts. Elle n’a pas trop fait l’andouille, mais j’étais agacée et trop crevée pour me battre. J’ai lâché l’animal et l’ai suivie jusqu’à la barrière. Quand j’ai expliqué au bonhomme que je ne pouvais plus travailler à cause de lui, il s’est marré. Je ne suis même pas sûre qu’il m’ait bien entendue. Bref, quand les goulafes ont fini leur repas, j’ai recommencé le travail. Ulsan n’a pas trop mal bougé les hanches et les épaules. J’ai eu du mal à choper les antérieurs, mais j’ai pu un peu les nettoyer.

Une petite pluie fine s’est mise à tomber, je suis repartie.

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 20:29

Ulsan la gentille mule a encore un défaut : quand je l’appelle, elle ne déboule pas à mes pieds. Surtout si un voisin bien intentionné se ramène avec de la bouffe. Mais j’ai réussi à bosser une fois que je l’ai arrachée à la contemplation du dit voisin. Elle a super bien bougé les hanches sur la droite. Sur la gauche, il nous a fallu un peu plus de temps, mais nous avons bougé tout ça comme il faut. Deux pas. Mais bien faits. Puis on a bougé les épaules. Moyen. Et après, deux trajets en ligne droite : on a eu un peu de mal à s’éloigner des ânes, mais nous y sommes parvenues. Enfin, j’ai eu un mal de chien à lui prendre le pied gauche, et j’ai pu y passer une fois le cure-pied. Avec l’autre, j’ai pu même enlever un peu de terre. Je me suis alors aventurer à demander les postérieurs. Elle a levé le gauche, avec le droit, elle a mollement donné un coup (qui ne m’a pas atteinte). On va d’abord peaufiner l’avant…

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Présentation

  • : Le blog de la muletière
  • : Les aventures d'une muletière inexpérimentée, et de sa jeune mule Ulsan.
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Saines lectures

Mules et mulets des animaux d'exception, d'Eric Rousseaux
Un très beau livre richement illustré (vieilles cartes postales, dessins, gravures, timbres ou photos actuelles)sur l'histoire de l'industrie mulassière. Le texte, parfois un peu rébarbatif mais très documenté, est ponctué d'extraits littéraires (Alphonse Daudet avec la mule du pape ou encore Victor Hugo en voyage dans les Alpes et les Pyrénées...). Très vivement recommandé!

Mon âne: le comprendre, l'éduquer, jouer avec lui, de Lucie Bland

Ce livre, simple, précis, intelligent, et bien illustré, a été écrit par une jeune fille de 15 ans. J'adore ses méthodes d'éducation, basées sur le respect et la confiance réciproque entre l'ânier et son âne. A mettre d'urgence dans toutes le biblitohèques asines.

Les cahiers de l'âne
La revue des bourricots. Quel dommage qu'elle ne paraisse que tous les deux mois... Et depuis les deux derniers numéros, on peut retrouver un dossier sur les mules!

Voyage avec un âne dans les Cevennes, de Louis Robert Stevenson
En plein questionnement amoureux, l'auteur de L'île au trésor (que je n'ai même pas lu, honte à moi), décide d'aller réfléchir au grand air. Il part donc dans les Cévennes, à la recherche de l'histoire des Camisards. Il prend comme porte-bagage Modestine, une ânesse pas super obéissante (une ânese quoi) qui se prend pas mal de coups dans la tronche. Le courant finit par passer, mais leur belle histoire se finit par la vente de Modestine à l'issue du périple.

Mon amie Flicka et Le fils de Flicka, de Marie O'Hara
Je suis pasée à côté durant mon adolescence. Il faut dire que celle-ci n'a pas été bercée par l'amour des chevaux. Heureusement que Manue, ma belle soeur, et Hélène, ma topine, étaient là pour combler cette insoutenable lacune. Elles m'ont filé les bouquins. Je m'attendais à un truc mièvre et enfantin, et j'ai été agréablement surprise par la rudesse de ce récit. Ma petite U - pas super bien proportionnée il faut bien l'avouer - est-elle comme le Gnome? Je l'espère!

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