Cet après-midi, c’était donc le tour des ânesses de rejoindre les verts pâturages. J’arrivai à la ferme vers 13 heures. Pink monta avec une certaine facilité dans la remorque, Mimoun fit plus de difficultés, mais une corde derrière les fesses parvint à la ferme embarquer. Je suivis Pierre jusqu’au village et m’inquiétait rapidement : je voyais deux paires de fesses pointer à travers la bâche : nous avions oublié de mettre la grille à l’arrière. J’eus quelques visions d’horreur d’ânesses se rétalant sur le macadam… celui-ci ne reçut finalement que de la bouse d’ânesses stressées. Nous les fîmes sortir sans problème. Le temps que madame B. trouve les clés, nous les avons fait brouter sur la place du village. Un homme vint nous parler : c’était le propriétaire d’un âne entier pas facile du tout. Les ânesses purent enfin rejoindre leurs compagnons et goûter à la verdure. Nous restâmes presque une heure à se taper la discute avec la voisine et la propriétaire. Je pus toucher la mule et lui donner quelques brins d’herbe, mais je n’oubliai pas les paroles de ma monitrice préférée : « Elle va avoir le ventre bien plein, elle aura de l’énergie et te fera galoper dans la pâture ». Encore de belles perspectives d’avenir…