Le blog était en vacances. Il aurait pu y rester un bout de temps car j'avais la flemme de reprendre le chemin du clavier. Remercions (ou maudissons) la pluie qui me bloque à la maison.

Je m'en fus donc une dizaine de jours en Norvège, mère patrie de notre chère Etincelle, ponette Fjord qui mit le pied à l'étrier à bon nombre de jeunes et moins jeunes cavaliers. Au pays des trolls et des élans, les chevaux abondent (36 239 chevaux dénombrés en 2012 pour 5 051 275 habitants), mais je n'y ai vu que deux représentants de la marque Fjord (et un âne!!). Voici une jolie ponette trouvée non loin de l'un de nos campings :

Alors oui, je chouine à longueur de page dans ce blog, mais en vrai, ma vie est plutôt sympa : j’ai un toit, un homme assez facile à vivre, un boulot que j’aime bien, des gentilles chiennes et des gentils chats, une mule rigolote, une famille pas trop prise de tête, des amis plus durables que le développement du même nom… j’en oublie certainement au passage. Bref, j’ai de la chance, j’en ai conscience, et le moindre mal que je puisse te souhaiter ami lecteur, c’est d’en avoir tout autant que moi !

Bonne année 2013 !

A tous les valeureux et courageux lecteurs de ce blog, je souhaite

UNE BONNE ANNEE 2011 !

Qu'elle soit pleine de folie et de joie!

En ce moment, ce sont les Rencontres Internationales de Cerfs-volants à Berck-sur-Mer. Ce mardi était une journée idéale pour s’y rendre, avec le soleil et le vent pour compagnie. Je savais que l’on pouvait admirer toutes sortes d’animaux dans les airs berckois (la mère de Pascal m’avait parlé d’une sirène à poitrine opulente) et c’est sans surprise que j’y ai vu un âne (fallait tout de même pas trop rêver d’y rencontrer une mule). L’ensemble représentait le conte des frères Grimm : « Les musiciens de Brême ». Sur la photo, je n’ai pas réussi à mettre le coq dans le cadre…

Dresser sans résistance, du muleton aux niveaux avancés, de Meredith Hodges, traduit par Emilie Canivez (je dénonce).

Quelques a priori négatifs pour commencer :

• Un livre onéreux ;
• Un ouvrage de piètre qualité, avec sa reliure à spirales et ses photos en noir et blanc de mauvaise résolution ;
• Une traduction très médiocre, rendant la lecture peu attrayante et la compréhension du texte difficile parfois ;
• Peu de schémas explicatifs.

Mais il ne manque en réalité pas grand-chose pour que ce livre soit vraiment intéressant. J’ai par exemple beaucoup aimé :

• Le découpage en sept parties qui permettent d’évoluer progressivement et logiquement avec son mulet ;
• Le résumé en début de chaque partie permettant de rappeler tout ce que l’on a appris dans la partie précédente ;
• Le matériel nécessaire (bien que parfois mal traduit) pour aborder chaque partie ;
• Les petits dessins humoristiques qui ponctuent les propos de l’auteur.

Je ne résumerai ici que les deux premières parties, qui m’intéressent directement, à savoir : le dressage du muleton et le travail de base.

-          La partie 1, le dressage du muleton, présente l’auteur et son ranch (à ce propos, il faut aller visiter le site : http://www.luckythreeranch.com/ ), il est rappelé les différences entre les chevaux, les ânes et les mulets, la conformation du mulet y est décrite, ainsi que les soins (dans la partie 4 : principes de bases : monter, on trouvera de plus amples détails, notamment le pansage et de nombreuses pages bien détaillées sur le soin des sabots). Puis on aborde la prise en charge et le dressage du mulet. La comparaison avec le bébé humain permet de mieux comprendre les besoins du jeune mulet, avec lequel il faut se montrer ferme mais aimant. On y apprend comment mettre le licol, attacher le muleton, le mener et le présenter à un juge (ce qui semble tout un art…). Au passage, on commence à apprendre au muleton à reculer, à pivoter sur ses antérieurs ou ses postérieurs. Cette première partie s’achève sur le chargement dans une remorque.

-          La partie 2, une bonne préparation pour de meilleurs résultats : travail de base, les objectifs changent. Le muleton a entre un an et 18 mois, les leçons s’allongent un peu (30 à 45 minutes) et on lui demande des réponses plus rapides. Il est rappelé que les mulets aiment les habitudes et qu’il est bon qu’il révise ce qu’il sait faire avant d’entamer une nouvelle leçon. Dans cette partie, on corrige ses mauvaises habitudes (mordre et ruer) et on lui enseigne les contraintes pour faciliter le travail du vétérinaire et du maréchal-ferrant. Notre mulet est prêt pour le tapis et la selle (pas plus de 23 kilos !! Je ne sais pas à quoi ressemble ce genre de selle) et il commence à se balader avec. Il apprend, en longe libre dans un manège circulaire, à obéir aux ordres « au trot », « wooh », « au petit galop » et « demi-tour ». Quand tout cela est acquis, c’est la conduite à la longe avec bride (choix du mors, ajustement du mors et mettre la bride sont expliqués).Le mulet apprend ensuite la conduite à la longe avec selle (à être longé pour résumer), puis la simulation de conduite (les longues rênes).

-          Les parties suivantes sont consacrées à la conduite (attelage) et à la monte, depuis le niveau de base jusqu’au niveau avancé, et enfin au saut.