« Pascal, tu voudrais bien le prendre en photo avec ma mule ? ». C’est vrai quoi, je shoote Ulsan presque tous les jours, et du coup, on ne nous voit jamais ensemble. Mon namoureux a accepté, et comme je n’aime pas être prise en photo, ça a donné des trucs pas terribles. Mais on fera avec. Quand il a eu fini son œuvre, mon homme est parti se promener avec les chiennes, le temps que je brosse très vite et très mal la mule, que je lui passe très vite et très mal le licol. D’ailleurs, je n’ai pas réitéré l’exploit de la veille puisque je n’ai pas réussi à lancer mon dessus de tête. Ensuite, j’ai passé la longe au dessus de son encolure, et en tenant une seule extrémité, j’ai accompagné la mule sur quelques mètres. Elle n’était pas ravie, avec ses zoreilles un peu en arrière, mais pas complètement furibonde. Après, j’ai chopé l’autre bout de la longe, emprisonnant ainsi son cou. Sans doute que j’étais mal placée par rapport à elle : quand elle a bougé, elle s’est sentie prise au piège et je n’ai pas réussi à accompagner son mouvement. Je l’ai libérée, elle n’a pas rué mais est allée mordre Pink.
Moralité : trop de précipitation gâche le travail. Demain après-midi, j’aurais un peu de temps pour reprendre tranquillement les choses.