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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 19:29

Petite mule bien sympa ce matin. Non seulement, elle a daigné me suivre dans une première trajectoire trop fastoche car toute droite, mais elle a également bien marché quand dans une deuxième trajectoire, nous avons fait une courbe ! Heureusement, personne n’assistait au spectacle d’une pauv’ muletière amatrice qui tendait sa badine bien devant elle en disant « C’est là qu’on va ! ». Mais bon, ça marche… Les arrêts ne se font pas à la seconde près, mais ils se font.

Le jeu du porc épic commence à mieux fonctionner. C’est un peu moins le bin’s quand je fais bouger les hanches. Faire bouger les épaules est relativement facile sur un pas ou deux, après, c’est moyen.

J’ai fini en demandant les papattes. Pour la gauche, il y a un souci, elle ne le donne pas facilement. Le droit va beaucoup mieux, et j’ai pu gratter trois fois avec le cure-pied.

J’ai remarqué que quand Ulsan avait le licol, elle se laissait mieux toucher la tête. A un moment, la demoiselle a compris que quand elle faisait un câlin, on ne bossait plus… Alors elle a posé sa tête sur mon épaule, quasiment derrière ma tête et elle s’est longuement laissée caressée. J’ai même du mettre un terme à l’étreinte parce que hé ho, faut pas exagérer, on n’est pas là pour rigoler, non mais.

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 18:26

Grande course infernale encore ce matin. Je disposais d’à peine une demi-heure pour rendre visite aux longues zoreilles. J’ai mis une dizaine de minutes à chasser la voisine, et quand la chose fut accomplie, Papi Carotte a débarqué avec des épis de maïs. « Je leur donnerai quand on aura fini de travailler », lui ai-je dit. « Faut les donner. » a-t-il répondu. Dialogue de sourds. J’ai posé les trois épis qui intéressaient beaucoup beaucoup les trois bestiaux. Le temps de dégager Ulsan de la barrière, et de lui mettre le licol dans des conditions moyennes (près de la barrière, la bête obnubilée par la bouffe – au moins, je ne me suis pas embarrassée à jeter le dessus de tête sous son cou, je suis carrément allé le chercher le bras passé au dessus de l’encolure et ça s’est très bien passé), il ne me restait que dix minutes à peine. Pas vraiment de quoi dresser une mule.

Cet après-midi, heureusement, j’avais plus de temps. C’était assez miraculeux au début car j’ai réussi à mener Ulsan où je voulais. Je montrais la direction avec la badine, et hop, nous y allions d’un pas tranquille. Nous avons même pu nous éloigner des ânes. Avec un peu de peine, j’ai poussé ses hanches, et sur deux pas, j’ai eu le bon résultat (croisement des postérieurs sans que les antérieurs ne bougent). Comme me l’a indiqué Séverine hier soir, j’ai posé ensuite la main gauche sur sa joue gauche et la main droite sur son encolure et j’ai poussé doucement. Elle a bien croisé les antérieurs (un pas ou deux, pas plus, après, c’était le bazar). Même chose de l’autre côté. J’ai fini en tentant de prendre ses antérieurs. Ce n’était pas génial à gauche, mais elle ne s’est pas écroulée. A droite, j’ai fini par prendre la papatte et à passer un coup de cure-pied !

J’ai libéré la bête et vaqué à quelques occupations. J’aurais du rester là-dessus, mais j’ai raccroché la longe. Ulsan n’était plus à mon écoute, une voiture se garant dans la rue attirait son attention. Puis, elle a voulu rejoindre les ânes. Elle n’a pas tiré comme une folle, mais nous avons beaucoup tourné sur nous-mêmes. Pour relativement bien finir, je lui ai demandé de plier l’encolure (elle le fait à 90° mais pas plus, après, c’est tout son corps qui bouge).

Comme un rituel, j’ai fait la distribution des pommes en fin de séance. Celles-ci étaient dans un sac plastique. Cela m’a permis de faire mumuse avec en l’agitant autour de la tête de mule. Elle était très intriguée, pas totalement rassurée, mais la chose bruyante avait une très bonne odeur. Cela me semble une bonne idée à garder pour la désensibiliser aux sacs plastiques.

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 17:41

Il a fallu gratter le givre sur le pare-brise ce matin avant de partir au boulot. Cet après-midi, il faisait un peu meilleur sous le soleil, mais pas de quoi se balader en t-shirt.

Avec la mule, les jours se suivent et ne se ressemblent pas forcément. Hier, alors que j’avais un peu le moral dans les chaussettes et pas trop de punch, elle a donné plein de bonnes choses. Aujourd’hui, après une bonne nuit réparatrice, j’étais prête à bouffer du lion et Ulsan n’a pas été aussi généreuse que la veille. Mais j’exagère un peu, puisque nous avons fait quelques trajets droits. Elle manque souvent d’impulsion, comme diraient les pros. Il n’est pas toujours facile de la remettre en route, surtout si la trajectoire l’éloigne des ânes.

Je pensais pouvoir commencer à passer un peu le cure-pied, mais les choses ne sont pas allées comme je le voulais. Hier, une simple pression sur la châtaigne en disant « donne » et elle soulevait bien les antérieurs. Aujourd’hui, j’ai recommencé et rien. En insistant, j’ai eu ses pieds, mais à droite comme à gauche, elle s’est lamentablement écroulée ! Peut-être qu’elle a trop baissé la tête pour regarder ce que je fabriquais avec ce nouvel engin.

Se balader dans la pâture, c’est bien, mais le terrain est jalonné d’embuches (les tas de crottins notamment), ce qui ne rend pas l’ensemble affriolant. Je commence à envisager une petite sortie avec les ânes.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 20:04

C’était la routine cet après-midi à la pâture : panser, passer le licol, accrocher la longe. Nous avons réussi à marcher droit sur deux mini trajets d’une dizaine de mètres. Après quoi, la mule, épuisée, s’est arrêtée. Nous avons donc dû zigzaguer. Puis nous avons de nouveau réussi deux trajets droits. Le mot « arrêt » semble compris. « En route », un peu moins… J’ai tenté à nouveau de lui bouger les hanches, mais ce n’est vraiment pas facile.

Et maintenant, elle donne très bien les antérieurs, j’ai pu les garder en main une bonne dizaine de secondes, et c’est moi qui les ai reposés. Demain, je tapoterai ses sabots avec le cure-pied. Pourvu que ça continue !

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 20:01

Ce n’est plus une surprise : j’ai mis le licol et j’ai accroché le mousqueton de la longe sans aucun problème. Ma petite mule a même bien voulu marcher droit ! Enfin, sur deux petits parcours, parce qu’après, la demoiselle toute ramollo a été difficile à mettre en route. Nous avons de nouveau dû zigzaguer pour avancer. Nous avons aussi refait le proc épic. Je me suis dit qu’avec ma toute nouvelle badine (« Euh, ça existe pas en plus court ? » ai-je naïvement demandé au vendeur. « Ben non, c’est la taille standard, 1 mètre 10 ». Ce que je me sens petite…) ça allait être du gâteau. J’ai commencé par vouloir lui faire déplacer les hanches. J’ai bien fait comme c’était écrit dans le bouquin, par pression croissante pas loin du flan. J’ai surtout réussi à chatouiller Ulsan, qui a voulu se débarrasser du truc d’un petit coup de pied. Finalement, elle a bien bougé, mais un peu tout le corps. A force d’insister, j’ai obtenu un ou deux croisement des postérieurs.

Mais bon, vaut mieux se concentrer à faire avancer la bête.

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 17:33

Forte des conseils de Séverine, je suis arrivée assez confiante à la pâture. J’ai enfilé en un tour de main le licol à Ulsan, et c’est tout aussi facilement que je lui ai accroché la longe. J’ai enroulé cette dernière autour de ses membres, je l’ai balancé sur son dos, sa croupe… la mule est restée stoïque. Je me suis mise à environ un mètre d’elle, au niveau de son épaule : elle a gentiment tourné la tête et fait deux pas en ma direction. Même chose de l’autre côté. Elle a tout de même fini par s’énerver un peu car elle voulait rejoindre les ânes. Elle a bien tiré sur la longe (ma main un peu râpé s’en souvient encore), mais j’ai tenu bon, et lui plier l’encolure m’a permis de garder la situation sous contrôle. Pas de coup de cul et retour au calme (« a-rrêt » : ça commence à être compris ce petit truc…). Nous avons refait quelques pas et j’ai enlevé la longe. Je l’ai laissée 5 minutes et j’ai recommencé, en me donnant des objectifs à atteindre : aller jusqu’aux brosses qui traînaient là, rejoindre le fil électrique au niveau de la pile, se mettre sous tel arbuste. Nous y sommes parvenues à chaque fois, avec un trajet digne d’un poivrot : un coup à gauche, un coup à droite. De temps en temps, j’arrivais sur quelques foulées à avoir une trajectoire droite. A la fin de la séance, la mule était très très calme et ne bougeait plus. Je me suis amusée à faire tournoyer la longe (j’ai vu des mecs faire ça avec leur stick sur des vidéos) : au dessus de sa tête, et de chaque côté. Maladroite comme je suis, j’ai failli envoyer le bout de la corde dans sa tronche. Pauv’ bête… mais elle n’a pas bougé !

Prochain objectif, donc, marcher droit !

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 18:47

Ce matin, on a remis ça Ulsan et moi. Je lui ai mis le licol sans soucis. J’ai accroché la longe. La demoiselle est restée relativement calme (plus que moi en tout cas. Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais assez stressée, même si j’ai tenté de ne pas trop le lui laisser paraître). J’ai réussi à plier son encolure à gauche, sans tirer comme une malade sur la longe, mais en attendant qu’elle donne la tête. De l’autre côté, ça n’a pas bien fonctionné. J’ai voulu ensuite faire le deuxième jeu de Patt Parelli, à savoir le « porc épic ». Il consiste en gros à exercer une pression croissante sur l’avant-main pour faire bouger les antérieurs et à faire la même chose à l’arrière pour faire bouger les postérieurs. Je trouve l’exercice assez difficile : tout bougeait ! Mais la mule restait tout de même sous contrôle, ce qui m’a semblé très rassurant. En revanche, j’ai réussi à la faire reculer de deux pas en exerçant une pression sur son poitrail. Je l’ai relâchée. J’ai enlevé son licol et l’ai félicitée. Je le lui ai remis une dernière fois et enlevé avant de partir.

En début d’après-midi, j’ai fait une démonstration, sous le crachin, devant Pierre et ma mère, qui étaient au début assez sceptiques. Ulsan s’est un peu défendue pour le licol. Et après le lui avoir mis, elle se barrait chaque fois que je l’approchais avec la longe. J’ai enfin pu l’accrocher et elle n’a plus bougé. La famille était convaincue des progrès !

Je suis très contente qu’elle ne fasse pas trop l’andouille, j’arrive pour l’instant à l’avoir calme à l’arrêt, avec une longe détendue. Il va maintenant falloir que je la mette en mouvement.

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 20:02

Donc, me voilà de retour à la pâture en cette après-midi. J’ai remis direct le licol, sans problème. Grattouilles. Après, j’ai accroché la longe : toujours aucun problème. J’ai essayé de lui plier l’encolure, mais elle n’a pas vraiment cédé. Je l’ai relâchée, et c’est à ce moment qu’elle s’est rendue compte de ce qui lui était arrivé. Elle n’a plus voulu que je l’approche pour lui retirer le licol. Finalement, par des approche-retraits, je lui ai enlevé dans le calme. J’allais le lui remettre quand la voisine m’a proposé un café. Je lui ai refait le coup du « j’ai pas l’temps », mais elle a insisté et m’a dit qu’il y en aurait pour 5 minutes. Bon, OK, ça sera fait. Les 5 minutes se sont transformées en une heure. Ce n’était pas désagréable, on était dans une très grande véranda, avec vue sur l’immense jardin (et sur mes bêtes… on a d’ailleurs entendu Arthur braire deux fois), et avec la compagnie des deux grosses chiennes. J’ai fini par me libérer. Pour finir la séance avec Ulsan, je lui ai remis une dernière fois le licol et le lui ai retiré. Je me replonge dès ce soir dans les bouquins pour avoir une idée de la façon de m’y prendre pour la suite.

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 14:55

Ce matin, en m’éveillant, mes premières pensées sont allées à Ulsan. Aujourd’hui, je lui mettrai son licol ! C’était beau, simple, puissant et déterminé.

Après avoir vaqué aux tâches ménagères du samedi matin (grosse corvée), je me suis rendue à la pâture, qui ne contenait que des zânes. (Comment mettre un licol à une mule absente ?) En fait, elle n’était pas bien loin : comme d’habitude, elle s’était faufilée à travers la haie pour déjouer la clôture électrique. Ce n’est pas sans mal que je l’ai ramenée dans le droit chemin. (Comment mettre le licol à une mule qui ne coopère pas ?)

Pansage généralisé. Puis, pour la forme, j’ai refait un peu de longe en dessous du cou ulsanien. Très bien, la mule n’a pas bougé. Je suis passée au licol en collier. Très bien, toujours. Elle s’est mise en suite à bouger un peu. (Comment mettre le licol à une mule en vadrouille ?) Mais j’ai tenu bon, et dorénavant, je peux la suivre avec le licol mis autour de son cou, elle ne part plus en coup de cul et finit par s’arrêter gentiment. D’ailleurs, « arrêt » va bientôt faire partie de son vocabulaire, au même titre que « bouge » ou « viens » (même si ce dernier ne marche pas toujours).

Finalement, ma petite Ulsan est restée bien tranquille. Le licol autour du cou ne lui posait plus problème. Il fallait en revanche réviser la muserolle. Elle s’est un peu débattue, mais en levant la tête, pas en reculant. J’ai résisté pour que la muserolle reste en place, et elle a fini par se calmer. J’ai relancé le dessus de tête près de sa nuque, j’ai doucement engagé la muserolle… et j’ai bouclé le licol ! Trop facile là encore ! Je n’en revenais pas. A tel point que je l’ai enlevé et l’ai remis pour être sûr que je n’avais pas rêvé. Et j’ai de nouveau réussi ! Gratouilles et félicitations. J’étais très fière de ma mule. Je suis allée lui chercher un bonbon et je lui ai enlevé l’engin. Regratouilles. Je l’ai remis une dernière fois : elle a un tout petit peu résisté (elle cherchait une friandise je crois… hé, pas à tous les coups ma belle !), mais nous avons encore réussi.


Youpi, un peu de ciel bleu dans cette grisaille (au sens propre et figuré), ça fait un bien fou. J’y retournerai en fin d’après-midi pour vérifier si ça se passe aussi bien, et j’accrocherai peut-être la longe. Ca sera un nouveau défi je pense.

Moralité : tout semble facile avec un bon travail en amont (ces derniers jours surtout), mais ce qu’il me faut en priorité, ce sont de bons coups de pieds au cul. Rien de tel pour me faire avancer, alors merci aux « botteuses » ! (qui se reconnaîtront).

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 18:41

Non, votre apprentie muletière n’a pas soudainement un accès de vulgarite aigüe qui pourrait la traîner, fiévreuse, sur les plateaux de TF1.  
Il y a une heure à peine, après avoir pansé les zamis (vive l’étrille américaine, indispensable outil en temps de pluie), j’ai fait un peu mumuse avec la corde et la mule. Puis, comme cette dernière pionçait à moitié (à croire qu’elle fume l’herbe au lieu de la bouffer), j’ai fait mumuse avec le licol. Passé autour de son cou en un tour de main, hop, je l’ai bouclé. C’était finalement trop facile. Et Ulsan n’a pas bougé avec son beau collier bleu pendouillant. Comme hier, Arthur a mis son grain de sel. Comme hier, la mule s’est mise à bouger. J’ai rebouclé et elle s’est barrée avec son licol autour du cou (pas de problème pour l’enlever, heureusement). J’ai du batailler pour lui remettre une troisième fois. Entre deux, j’avais les deux bouts du licol dans la main, et j’ai réussi à la suivre au lieu de tout lâcher. Entre deux aussi, j’ai remis la muserolle, avec plus ou moins de succès. Parfois, même, j’avais le licol autour du cou et la muserolle engagée ! Elle s’est alors hélas défendue. Mais avec du temps, j’espère bientôt y parvenir.

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Présentation

  • : Le blog de la muletière
  • : Les aventures d'une muletière inexpérimentée, et de sa jeune mule Ulsan.
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Saines lectures

Mules et mulets des animaux d'exception, d'Eric Rousseaux
Un très beau livre richement illustré (vieilles cartes postales, dessins, gravures, timbres ou photos actuelles)sur l'histoire de l'industrie mulassière. Le texte, parfois un peu rébarbatif mais très documenté, est ponctué d'extraits littéraires (Alphonse Daudet avec la mule du pape ou encore Victor Hugo en voyage dans les Alpes et les Pyrénées...). Très vivement recommandé!

Mon âne: le comprendre, l'éduquer, jouer avec lui, de Lucie Bland

Ce livre, simple, précis, intelligent, et bien illustré, a été écrit par une jeune fille de 15 ans. J'adore ses méthodes d'éducation, basées sur le respect et la confiance réciproque entre l'ânier et son âne. A mettre d'urgence dans toutes le biblitohèques asines.

Les cahiers de l'âne
La revue des bourricots. Quel dommage qu'elle ne paraisse que tous les deux mois... Et depuis les deux derniers numéros, on peut retrouver un dossier sur les mules!

Voyage avec un âne dans les Cevennes, de Louis Robert Stevenson
En plein questionnement amoureux, l'auteur de L'île au trésor (que je n'ai même pas lu, honte à moi), décide d'aller réfléchir au grand air. Il part donc dans les Cévennes, à la recherche de l'histoire des Camisards. Il prend comme porte-bagage Modestine, une ânesse pas super obéissante (une ânese quoi) qui se prend pas mal de coups dans la tronche. Le courant finit par passer, mais leur belle histoire se finit par la vente de Modestine à l'issue du périple.

Mon amie Flicka et Le fils de Flicka, de Marie O'Hara
Je suis pasée à côté durant mon adolescence. Il faut dire que celle-ci n'a pas été bercée par l'amour des chevaux. Heureusement que Manue, ma belle soeur, et Hélène, ma topine, étaient là pour combler cette insoutenable lacune. Elles m'ont filé les bouquins. Je m'attendais à un truc mièvre et enfantin, et j'ai été agréablement surprise par la rudesse de ce récit. Ma petite U - pas super bien proportionnée il faut bien l'avouer - est-elle comme le Gnome? Je l'espère!

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